Barthes - SITE NATURA 2000
Les Barthes sont des prairies humides et marécageuses qui bordent de part et d’autre l’Adour. Régulièrement inondées lors des crues du fleuve, elles jouent un rôle de déversoir et de vase d’expansion. Cette zone humide d’environ 426ha est composée de zones boisées, chênaies des bords de l’Adour, et de prairies inondables. La biodiversité résulte de l’imbrication de ces différents milieux, conférant aux Barthes un grand intérêt écologique... Lieu de gagnage pour les oiseaux d’eau et les grands migrateurs (la cigogne blanche entre autres), les Barthes sont aussi fréquentées par la cistude (tortue d’Europe), le vison d’Europe, le lézard vivipare…. Zone à vocation économique, récolte du foin, pâturage collectif extensif de bovins et équidés et enfin zone de promenade.
Afin de préserver ce site d'exception classé "Natura 2000" et dans un souci d'harmonisation de règlementation avec les communes voisines, l'équipe municipale à pris la décision de restreindre la circulation des véhicules à moteur en son sein. Cependant, il est toujours possible au Rivierois qui le souhaitent de demander une autorisation ponctuelle en Mairie, notamment pour nos citoyens éprouvant une mobilité réduite.
Vous pouvez consulter le règlement des Barthes ici
Quartier de Gourby
LA CHAPELLE SAINT-BLAISE ET LA FONTAINE
La chapelle de Gourby date du XIIIe siècle. Elle est tout ce qui reste du prieuré bénédictin de Gourby qui dépendait de l'abbaye de Cagnotte.
A l'intérieur se trouve une statue en bois sculpté du XIVe siècle.
A l'extérieur coule le ruisseau de Gourby limite naturelle avec la commune de Saint-Geours-de-Maremne. Il fit longtemps tourner cinq moulins : Gourby, Escorneboeuf, le Nave, Jouanin et Ascles.
L'endroit où l'on peut supposer que s'érigeait le prieuré est situé au confluent de deux ruisseaux, dénommés "La Cascade".
La fontaine de Saint-Blaise, considérée comme miraculeuse pour les maux de gorges, fuse à travers le sable surmontée d'une croix.
Tinon
Histoire de la pierre de Tinon
Il existe 2 versions étymologiques pour TINON : « tinoun », en patois, c’est la petite maison ou « tisnoun » c’est aussi le petit moustique. Et ils sont nombreux sur ce site.
C’est au XIIIème siècle que cette pierre a été placée au moment du partage des paroisses. A l’époque, elle délimitait 5 hameaux : Saint-Paul-les-Dax, Magescq, Angoumé, Mées et Gourby.
En 1792, elle a nouveau servi à définir les 5 communes. C’est à ce moment que les 2 hameaux, Saas et Gourby , ont été assemblés en une seule commune avec Rivière.
A l’époque, pas de forêt mais des landes et des marais. Cet endroit a été choisi pour son point culminant.
En cas de maladie épidémique des animaux, c’est là que se tenaient les marchés.
Au fil des siècles, la pierre de Tinon est devenue un point de repère, un lieu de rencontre pour les bergers en transhumance depuis les Pyrénées. Des hommes profitaient de ces pauses pour jouer de la musique, batailler, tchatcher et retrouver les filles du cru les moins farouches.
Il y a 60 ans, ce lieu faisait encore très peur. La disparition du bétail dans les trous d’eau, stimulait les pires imaginations. Les bergers venus d’ailleurs étaient mal vus. On les accusait de voler, de violer les filles. Celles qui s’aventuraient ici, étaient qualifiées de sorcières. C’était devenu un lieu de rendez-vous du sabbat.
La quasi-totalité des parcelles ont été vendus à des sylviculteurs entre 1830 et 1850. Certains terrains auraient été achetés contre une omelette.
On disait que l’herbe ne poussait pas autour. Cette photo actuelle le justifie.